Je reprends à mon compte le slogan de Causette.Je l'aime bien, même si je ne partage pas tout à fait l'opinion de ce magazine, enfin un peu quand même mais pas à 100%, en plus je trouve que le ton est parfois assez vulgaire.
Alors pour la quiche je dirais deux choses: j'adore les quiches, je fais une très bonne quiche aux artichauts notamment (enfin ça c'était quand j'avais un four! encore 2 mois et je m'y remets...). Et j'aime beaucoup tester des recettes, c'est bon, facile à faire, ça se conserve, ça ne coûte pas cher (sauf pour la version quiche aux truffes et au caviar évidemment!) on peut innover facilement...J'ai même plusieurs recettes "légères" pour les périodes barbouillées.
Cependant il y a un certain nombre de mots qui me posent problème, qui me foutent le cafard. "Quiche" en fait partie. Ce qui n'a rien à voir avec le plat en lui-même mais plutôt à ce qu'il m'évoque: la ménagère de -de 50 ans aux fourneaux. Mince, c'est moi!!!! Et voilà comme dirait Goldman, t'échappes à la police, pas aux statistiques.
Je crois que j'ai commencé à cataloguer ce mot dans le clan de ceux qui me foutent le cafard quand une de mes collègues ramenait tous les lundis dans son tupperware du midi une part de quiche, parce qu'elle faisait de la quiche tous les dimanches. J'ai du mal avec ce genre de rituel. J'ai besoin de fantaisie, d'un peu de n'importe quoi, de bazar. Me dire que tous les dimanches je vais faire de la quiche ça me donne juste envie de me pendre (j'exagère mais tu vois l'image).
Attention je ne juge pas ceux et celles qui ont une vie bien rythmée et qui vont régler leurs menus comme du papier à musique, chacun fait ce qu'il veut (peut) pour se sentir bien. C'est très pratique d'organiser ses menus. Mais pour moi c'est juste dépressiogène à fond.
Tiens d'écrire ça, ça m'a juste donné envie d'une bonne part de quiche au saumon, hummm j'adore...
C'était ma participation au défi du jeudi chez MaCyMa et Sysyinthecity!